Les murs jaunes sont cloqués et habillés ça et là de graffitis. Des miettes de peinture jaunes et grises jonchent le sol. L'odeur nauséabonde d'urine vient renforcer une atmosphère glauque.
La réfection des lieux date pourtant de l'année passée. Elle venait s'inscrire dans les travaux généraux qui visaient à rendre la gare et ses environs plus «accueillants, conviviaux et sécurisants». C'est un communiqué de presse des CFF datant de janvier qui le disait. Le but n'est pas tout à fait atteint.
Pierre Hainard, conseiller communal chargé des Infrastructures et énergie de la Ville, annonce une deuxième réfection d'ici la fin de l'année. Le petit tronçon du sous-voie pour l'instant délabré retrouvera donc un visage lifté d'ici peu.
La convention établie entre les CFF et la commune prévoit un partage des tâches. C'est la société de peinture et la commune qui, en l'occurrence, sont responsables de l'état de cette portion du sous-voie. Les frais des nouvelles réfections seront donc à la charge de la Ville et de la société de peinture. /pxs