Votre publicité ici avec IMPACT_medias

La Franche-Comté fait preuve de dynamisme démographique

21 janv. 2010, 04:15

Avec 1 158 700 Francs-Comtois au 1er janvier 2007, la Franche-Comté a gagné 41 400 habitants entre 1999 et 2007, communique l'Insee Franche-Comté. Cette augmentation de la population comtoise - [réd: un constat qui date d'avant l'éclatement de la crise mondiale] - s'appuie presque exclusivement sur l'excédent naturel (+0,38% par an). De plus, et pour la première fois depuis trente ans, le solde migratoire est lui aussi positif (+0,08% par an). Au total, entre 1999 et 2007, la région a enregistré une croissance démographique de 0,46% par an (contre 0,68% au niveau métropolitain). Selon cet indicateur, la Franche-Comté se situe au 12e rang des régions françaises.

Si la Franche-Comté affiche un dynamisme démographique moins important que l'Alsace (+0,46% contre +0,66% par an), sa population croît deux fois plus vite qu'en Bourgogne et en Lorraine. La croissance démographique est globalement assez homogène dans les quatre départements. Le Doubs et le Territoire de Belfort, avec une population plutôt jeune et urbaine, enregistrent autant d'arrivées que de départs.

La croissance démographique de la région s'appuie d'abord sur les communes de moins de 500 habitants, très nombreuses en Franche-Comté. En revanche, la population des villes franc-comtoises de plus de 10 000 habitants diminue, à l'exception de celle des communes de Pontarlier et d'Héricourt. La première bénéficie du développement du travail frontalier et la seconde de la périurbanisation de Belfort et Montbéliard.

La Franche-Comté compte 216 120 personnes de 15 à 29 ans, soit 18,8% de la population régionale. Entre 1999 et 2006, le nombre de jeunes a plus reculé en Franche-Comté qu'au niveau national (respectivement -5,1% et -1,6%).

Les zones urbaines attirent les jeunes adultes. Les pôles urbains qui abritent 41,7% de la population régionale, regroupent la moitié des 15-29 ans. Plus d'un jeune sur trois vit dans l'une des trois principales villes de la région (Besançon, Belfort, Montbéliard). Les équipements scolaires et universitaires dont elles disposent expliquent cette concentration. /comm-réd

Votre publicité ici avec IMPACT_medias