Décidément, la Fête du peuple jurassien connaît une vieillesse difficile. Le sursaut populaire attendu pour la 66ème édition, tendue vers le vote historique du 24 novembre, n'a pas eu lieu.
Quelque 500 militants se sont retrouvés dimanche sous le chapiteau, pour beaucoup en proie au deuil des fêtes d'antan, drainant alors des milliers de participants pleins de ferveur et d'enthousiasme.
Surprise et coup d'éclat réussi, à mettre au compte des organisateurs, la manifestation a retrouvé, samedi soir, en pleine réception officielle offerte par le MAJ (Mouvement autonomiste jurassien), le goût de la lutte et de la volonté de renverser le Raimeux.
Destinée prioritairement aux Jurassiens bernois, une solide invitation à passer à l'offensive, a été lancée, par un inconnu du sérail autonomiste, Jean-Daniel Ruch, ambassadeur de Suisse en Serbie et au Monténégro qui a bien souligné qu'il s'exprimait au seul titre de "citoyen d'Eschert".
"Les Jurassiens bernois tiennent le couteau...