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Une saveur de Moyen Age

Vif succès pour une 17e Fête du sel aux couleurs moyenâgeuses. Grâce, notamment, à l'association Quête médiévale. Rencontre entre piques et hallebardes Ala 17e Fête du sel, samedi à Buttes, il y avait les stands classiques: un étal abrité, des tables où mettre sa marchandise, un bar où s'appuyer pour ceux qui vendaient à boire ou à manger. Articles et tenues des vendeurs avaient parfois un rapport plus ou moins proche avec le thème choisi pour cette édition de la fête: «La vie au Moyen Age».

04 sept. 2006, 12:00

Mais il y avait aussi le campement de l'association Quête médiévale (AQM): des tentes au dessin d'un autre âge, un feu, un petit canon, des bruits d'épées qui s'entrechoquent. Le tout gardé en permanence par une sentinelle en armes. Le «foutrement moyenâgeux» George Brassens eût apprécié.

Ferraillante troupe

La sentinelle en question appartenait à une petite et ferraillante troupe qui a vaillamment participé au cortège organisé l'après-midi dans les rues de Buttes: les mercenaires de la Tour noire. Le nom fait un peu romanesque, mais il rappelle surtout la couleur des ruines fumantes de Tavannes après sa mise à sac et à feu, au XVe siècle, par une bande, selon les sources, de brigands ou de mercenaires.

«J'étais depuis longtemps passionné par l'histoire du Moyen Age, raconte le fondateur et actuel président de l'AQM Pascal Montavon, aujourd'hui installé à La Chaux-de-Fonds. Mais c'est quand j'ai assisté à des fêtes médiévales en France que le déclic s'est produit.»

Déclic suivi d'un fort succès de l'AQM: «Ça a commencé à devenir difficile à gérer, si bien que nous nous sommes séparés en une branche artisanale basée à Lausanne et une branche centrée sur l'animation: c'est nous.»

L'animation peut prendre diverses formes: combats, participation à un cortège, travail d'enluminures avec explications pour petits et grands.

Recette payante

«Pour nos costumes, nos armures, nos armes, notre campement, nous nous référons à des gravures, des livres, des tapisseries. Nous essayons toujours d'être le plus juste possible, mais en apparence et sans nous perdre dans les détails, assure Pascal Montavon. Quand on me demande si ce que nous montrons correspond à la réalité, je réponds que la réalité, c'est ce début de XXIe siècle dans lequel nous vivons.»

N'empêche: amener dans cette réalité les couleurs d'un autre temps s'est révélé payant. «Ça a vraiment apporté un plus à la fête, estime Johanna Fragnière, secrétaire de l'association La Route du sel. Le village médiéval a été particulièrement apprécié, et le spectacle, en soirée, a connu une bien meilleure affluence que l'an dernier.» / JMP

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