Dans un communiqué, les dirigeants du HCC SA précisent que cette décision a été prise «après mûre réflexion». Ils rappellent que «ces deux joueurs bénéficient de la présomption d'innocence». «On ne peut pas juger les gens à l'avance, insiste Marc-André Oltramare, vice-président et porte-parole du conseil d'administration du HCC SA. Laissons la justice faire son travail. Nous étudierons d'éventuelles nouvelles mesures en temps voulu.» C'est-à-dire lorsque la justice décidera s'il y a jugement ou pas. Tout en admettant que la situation est délicate vis-à-vis de la - ou les - victime(s), le conseil d'administration du HCC SA «assume pleinement la responsabilité de sa décision».
Du côté des joueurs concernés, via leur mandataire, ils se déclarent «très contents de pouvoir rejouer». «Ils n'attendaient que ça» confirme leur avocate.
Pour sa part, la partie plaignante a fait recours contre la mise en liberté provisoire de ces deux joueurs. «Si le HCC a cru bon de s'inquiéter du moral et de la bonne forme de ses joueurs mis en cause, la partie plaignante se permet de faire savoir qu'en ce qui la concerne, sa santé morale et physique est profondément atteinte» ajoute Me Nathalie Schallenberger dans un communiqué. / JCE