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Une organisation gigacool!

Les 5100 participants au Gigathlon sont arrivés hier pour leur inscription. Un événement jamais vu. Parkings et campings ont poussé comme des champignons Hier après-midi, Polyexpo ressemblait au coeur d'un village olympique. Sur sa place devant l'entrée se sont croisés, du matin au soir, les 5100 inscrits à la folle épreuve du Gigathlon, le bien nommé (lire en page 33). Planté au milieu des boutiques de matériel sportif haut de gamme, un panneau indiquait le «check in», l'«information», les WC et la «Weschelzone» (zone de transition). La marée des «gigathlètes» était visiblement suisse alémanique. Une fille à vélo distribuait des... carottes!

09 juil. 2006, 12:00

Côté organisation, on avait l'air de contenir l'énormité de la manifestation. Les aires de parking, un peu partout autour de la halle polyvalente et jusqu'aux Forges, se remplissaient allègrement. On attendait 1500 véhicules, immatriculés de Bâle à Saint-Gall. «On ne pouvait malheureusement pas compter sur les places des fabriques», notait un policier plutôt philosophe.

Dans Polyexpo, c'était la ruche. A l'enregistrement, les participants touchaient leur barda sans impatience: sac à dos, jeux de dossards pour les cinq épreuves, gourdes, dossards, bonnet de natation pour les 7 km dans l'Aar, crème pour les muscles, balise GPS, tente, etc.

Mais la plus grande partie de la halle était transformée en une mégacantine jamais vue à La Chaux-de-Fonds. Le chef du «catering» (intendance), un pro de la restauration des grands événements sportifs, avait préparé 6000 repas du soir dans sa roulotte high-tech (servis de 15h à minuit). Au menu: rôti de boeuf, risotto et salade de carottes. A 200 g de boeuf par portion, cela fait déjà 1,2 tonne... Le surplus vitaminé, les sportifs l'avaient reçu au rayon «sport food»: «high energy bar», «recovery drink», «magnesium pack» et autre «regeneration competition», dix paquets au choix.

Au milieu de l'après-midi, sur le terrain du paddock, la forêt de tentes orange du camp des «team of five» - décidément, le sport parle anglais - avait poussé comme des ballons gonflés. Une jeune Zurichoise commentait pour nous l'organisation: «Tip top!» Les 350 bénévoles locaux peuvent être contents. / ron

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