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«Une décision catastrophique, voire même de l'inconscience»

Les patrons neuchâtelois sont abasourdis et inquiets.

16 janv. 2015, 02:12
Le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann en visite il y a trois mois chez FKG Dentaire, à La Chaux-de-Fonds. Son CEO est aujourd'hui très inquiet des conséquences de la décision de la BNS.

avec 11,5 milliards de francs d’exportations en 2013, dont près de la moitié dans l’Union européenne, le canton de Neuchâtel risque d’être touché de plein fouet par la décision de la BNS. Avant septembre 2011, les industriels du canton avaient déjà été fortement pénalisés et ils avaient dû prendre des mesures pour sauvegarder leur compétitivité, comme l’automatisation de la production ou la réorganisation de la chaîne d’approvisionnement.


L’introduction du taux plancher de 1fr.20 avait permis d’éviter le pire, et d’avoir une certaine visibilité. Mais dans certains secteurs, il était encore considéré comme insuffisant. Et la visibilité, avec la décision d’hier, et tout simplement inexistante.


«Un mal énormeà l’économie»


«Cette annonce constitue une catastrophe, c’est même de l’inconscience», réagit Thierry Rouiller, CEO de l’entreprise FKG Dentaire, à La Chaux-de-Fonds, lauréate en 2012 du prix de l’entreprise romande. «Nous exportons 94% de notre production, alors imaginez l’impact énorme d’une telle décision!» Chez...

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