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Un vrai «Jour de fête»!

Une habitante de Saint-Imier a gagné 50.000 francs dans l?émission animée par Jean-Marc Richard. Elle a décidé d?en faire profiter des démunis Bingo! Lundi soir sur le coup de 18h45, les téléspectateurs romands ont vu un visage rayonnant s'afficher sur leur petit écran: celui de Michèle Charpié. Participant à «Jour de fête», le jeu de la TSR 1 animé par l'incontournable Jean-Marc Richard (JMR), l'habitante de Saint-Imier venait de remporter la coquette somme de 50.000 francs, sur un maximum de 100.000 francs.

01 févr. 2006, 12:00

«Ce n'est pas moi qui ai directement gagné, puisque j'ai joué pour quelqu'un qui m'est proche, dévoile cette divorcée de 57 ans, au bénéfice d'une rente AI. Justement, avec cette personne, nous avons décidé de faire des dons à des gens démunis, qui vivent dans la misère.»

«J'ai bu deux verres de rouge, pour me donner du courage!»

Au total, une dizaine de connaissances de ce généreux duo ont empoché chacune 1000 francs. «Le reste, on va se le partager entre nos familles. J'ai cinq filles, quatre petits-enfants, bientôt cinq. Et puis, je vais enfin trouver un peu de liberté. J'ai toujours dépendu des autres. J'envisage de passer mon permis et d'acheter une de ces petites voitures pouvant rouler jusqu'à 45 km /heure.»

Michèle Charpié et Madame «X» n'auront pas touché 50 fourmis net. Car en Suisse, en cas de gain supérieur à 50 balles, le fisc se manifeste. De façon anticipée, à raison de 35%. «On nous a soustrait 17.500 francs. Il semble que l'on puisse en récupérer grosso modo 9000, après déclaration aux impôts.»

C'est le 7 décembre dernier que l'Imérienne et la dame achètent deux billets «Jour de fête», au centre Métropole, à La Chaux-de-Fonds. La prise est maigre: 15 francs. Qui sont immédiatement réinvestis dans trois nouveaux tickets. «Lorsque trois télés sont apparues, j'étais incrédule, raconte Michèle Charpié. Moi qui suis peu joueuse, qui me suis fait «blouser» toute ma vie, je venais de gagner quelque chose!»

Les pieds dans le plat

Gratter trois télés, c'est certes bien. Encore faut-il ensuite s'illustrer sur le plateau de la TSR. «L'émission a été enregistrée le vendredi 20 janvier. La télévision m'a offert le billet CFF première classe aller-retour, plus le taxi depuis la gare de Genève jusqu'à la tour de la télévision. J'avais la possibilité d'emmener avec moi six personnes, à leur frais. Nous avons dîné avec toute l'équipe du jeu, qui est vraiment sympathique, les autres concurrents et leurs invités, au restaurant de la télévision. J'ai bu deux verres de rouge, pour me donner du courage!»

Vainqueur de la première manche, Michèle Charpié tire le numéro 20, attribué à une enveloppe contenant une certaine somme. «Je la garde, parce qu'aujourd'hui, nous sommes le 20», répond cette superstitieuse à Jean-Marc Richard. «Mais non, aujourd'hui, c'est le 30 janvier», réplique le chauve le plus célèbre de Suisse romande. La Jurassienne venait d'oublier que l'émission était enregistrée «Je suis la spécialiste pour mettre les pieds dans le plat!», se confond-elle, à l'antenne.

Des jaloux

La deuxième partie de la seconde manche lui attribue un gain de 10.000 francs. Séance tenante, la dame de Saint-Imier jette cette somme au panier, et choisit l'enveloppe No 20. «Je sentais que c'était mon jour.» Quel flair! JMR semble désolé avant de jodler: 50.000 francs!

«Je sais que j'ai fait des jaloux, déplore l'Imérienne. Le concurrent malheureux que j'ai affronté, qui est tout de même reparti avec une belle montre, n'est pas resté jusqu'à la fin. Et en ville de Saint-Imier, avant même la diffusion de l'émission - le secret avait pourtant été bien gardé -, certains sont venus me demander de l'argent. Ils n'ont rien eu, je vous l'assure.»

C'est en béquilles que Michèle Charpié s'est présentée devant les caméras. «Le 29 décembre, j'avais lourdement chuté en allant promener mon petit chien. J'ai été hospitalisée durant 13 jours, à Saint-Imier. Comme l'équipe de la chirurgie a été super avec moi, je voulais lui adresser un petit clin d'oeil. Mais Jean-Marc Richard ne m'en a pas laissé le temps.»

C'est désormais chose faite. / GST

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