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Un opéra pour vaincre la mort

La lumière inextinguible d'Antigone éclaire le NEC au Temple allemand.

21 sept. 2012, 00:01
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De Sophocle à Jean Anouilh, de Cocteau à Henry Bauchau, Antigone n'a cessé de résister. Depuis la Grèce antique jusqu'à nos jours, elle est celle qui dit "non". Non à la volonté de Créon, roi de Thèbes qui refuse une digne sépulture à son frère Polynice. Non aux lois iniques. Non à toute forme de compromission.

La réverbération de ce message à travers les siècles est au coeur même de "La lumière Antigone", opéra de chambre en trois actes de Pierre Bartholomée, sur un livret de Bauchau. Le Nouvel Ensemble contemporain (NEC) en crée une nouvelle version, ce week-end au Temple allemand.

Que se passe-t-il après?

L'intérêt du compositeur pour l'écrivain n'est pas neuf, relate le premier, qui a pris ses quartiers dans un appartement chaux-de-fonnier. Le roman "Oedipe sur la route" avait, notamment, déjà donné lieu à un opéra, avec José Van Dam dans le rôle titre. Alors Bartholomée...

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