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Un nouveau plan de circulation?

Des propositions intéressantes émergent déjà du processus participatif, fort d'une trentaine de citoyens «Les propositions les plus modestes, comme les plus folles, sont les bienvenues», a assuré Nicolas Babey, professeur à la Haute Ecole Arc, mandaté pour conduire le processus participatif initié par la Ville du Locle. Cinq séances pour développer, avec les citoyens, une réflexion sur l'attractivité de la ville, et du centre-ville en particulier.

07 mai 2006, 12:00

Jeudi soir, lors de la troisième rencontre, Nicolas Babey tirait à mi-parcours du processus un bilan satisfaisant. «La moyenne d'âge des processus participatifs est d'ordinaire assez élevée, je suis heureux de constater que les jeunes Loclois sont motivés pour amener des propositions», a-t-il apprécié.

«Réinventons Le Locle!», proposait la Ville à ses citoyens. Une trentaine d'entre eux se sont lancés dans l'aventure. Par petits groupes, ils ont abordé toute une liste de thématiques: la pollution, l'animation, l'abandon des bâtiments, mais aussi et surtout la circulation, problème récurrent, lié au trafic frontalier.

Jeudi soir, l'objectif du jour était d'établir un plan cartographique, de hiérarchiser les modes de déplacements, planifier un parcours des transports publics «idéal», penser «centre» mais aussi liaisons avec le centre-ville.

Après une heure, les participants ont présenté leurs travaux. Certains imaginaient une zone mixte, ouverte à la circulation en semaine, et qui deviendrait piétonne une fois les pendulaires frontaliers en congé, soit du vendredi soir au dimanche soir. «En gros, la configuration pendant les Promos».

D'autres, notamment le groupe jeunesse, très en verve, étaient allés «un petit peu plus loin...» en décalant les grands axes de circulation. Une proposition qui a emballé la majorité des participants. Le trafic vers La Chaux-de-Fonds s'effectuerait par la rue des Envers, et le retour par la rue Daniel-JeanRichard. Toutes deux seraient alors en sens unique. Cela permettrait de dégager une très belle zone piétonne, agrémentée «pourquoi pas d'un tramway, un petit truc électrique, autonome et gratuit évidemment!», ont poursuivi les jeunes. «Contourner la rue de France permettrait d'arriver, depuis La Chaux-de-Fonds, sur l'Hôtel de ville, une belle carte de visite pour la ville», a apprécié une des participantes.

Prochaine étape, jeudi prochain, 20 heures au Cifom. A l'ordre du jour: travailler sur l'identité locloise. Des essences d'arbres au mobilier urbain, tout est envisageable, sans pour autant «réinventer la lune.» / SYB

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