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Un coup de pouce pour «Léopold Robert en Allemagne»

30 sept. 2007, 12:00

Le prix 2007 de la Fondation Alice Grossenbacher a été attribué, mercredi, à Silvia Rohner pour son ouvrage «Léopold Robert en Allemagne». La première manifestation musico-littéraire de la jeune fondation - créée en décembre 2006 - a retenu l'intérêt du nombreux public venu à la salle de concerts du Conservatoire de Neuchâtel.

En ouvrant la manifestation, Blaise Stucker, président du conseil de fondation, a rappelé l'intérêt porté à la musique, et à la littérature, tout au long de sa vie par Alice Grossenbacher, qu'il a connue. Elle l'a prié de constituer une fondation afin de favoriser, soutenir, la formation littéraire et musicale des étudiants des écoles supérieures et universitaires neuchâteloises et de doter les plus talentueux d'un prix. Le conseil de fondation inclut un vice-président, Michel Schlup, directeur de la Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel (BPUN), où se trouve le siège de la fondation, un secrétaire, René Michon, directeur de l'enseignement professionnel du Conservatoire.

Silvia Rohner, de La Chaux-de-Fonds, a fait ses études d'histoire de l'art à l'Université de Neuchâtel puis à Berlin. Elle aborde actuellement le «management culturel» à l'Université de Bâle. La trajectoire de Léopold Robert, vu à l'aune de l'Ecole allemande, célébré comme l'un des plus grands peintres romantiques, l'a fascinée. Elle a écrit ce mémoire à Berlin, puis l'a présenté à Neuchâtel. Soutenue par la BPUN, par l'Institut de l'histoire de l'art, par l'Association des amis de Léopold Robert et financée par la Fondation Grossenbacher, l'édition arrivera incessamment. «Il s'agit d'une nouvelle collection d'une ligne graphique toute particulière», dit Michel Schlup.

En 2006, la fondation a subventionné les travaux de Philippe Hebeisen, «Le registre de police des Verrières, témoin de la surveillance des frontières pendant la Seconde Guerre mondiale», de Lionel Bartolini, «La résistance religieuse du Landeron au XVIe siècle», et, en collaboration avec Christian de Reynier, «Rodolphe, comte de Neuchâtel et poète».

L'acte constitutif de la fondation prévoit encore l'achat d'?uvres musicales et d'instruments de musique. «Au niveau professionnel » dit René Michon, «les étudiants doivent aborder le répertoire baroque, mais avec quels instruments?».

Grâce à la fondation, le Conservatoire neuchâtelois a pu acquérir deux superbes violoncelles baroques. La différence entre l'ancien et le moderne? «Tout commence par l'archet», répond spontanément le luthier Philippe Girardin. Le baroque recherche la légèreté d'autrefois. Magdalena Morosanu et Noémie Braun ont donné, via Vivaldi et Telemann, d'édifiants exemples de la sonorité de ces instruments et de leur propre talent. Elles étaient accompagnées de Pierre-Laurent Haesler au clavecin .

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