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Un 1er Mai en musique, malgré la crise mondiale

02 mai 2009, 08:13

Réunis autour du slogan «Agir contre la crise: pour l'emploi, le pouvoir d'achat et la sécurité sociale», près de 300 personnes avaient fait le déplacement, hier, à Saint-Imier. Et tout ou presque de ce que la région compte de politiciens de gauche était également au rendez-vous. Comme le veut la tradition, la fête a commencé par un rassemblement sur la place de la Gare, suivi d'un cortège. Les manifestants ont défilé durant près de 45 minutes en scandant «Mobilisons-nous pour sauver nos emplois» ou encore «La crise c'est eux, la solution c'est nous».

Invité par le syndicat Unia, un groupe folklorique portugais de La Chaux-de-Fonds, Rosas de Portugal, fort d'une trentaine de personnes, a emmené tout ce beau monde en musique jusqu'à la Salle de spectacles. Incontournable à Saint-Imier, la coopérative Espace noir était également bien représentée au sein du cortège.

Après un apéro musical signé P'tit Jean, place aux discours, moments forts de la journée. Première à monter à la tribune, la déléguée syndicale de Longines et membre d'Unia Aras Gozdana a notamment raconté son histoire d'ex-Yougoslave avec beaucoup d'émotion. «Je gagnais très peu d'argent lors de mon arrivée en Suisse. Mais j'avais tout de même quelques sous pour envoyer à ma famille restée au pays», a-t-elle notamment rappelé. Employée à Longines depuis 1990, elle s'est déclarée très fière aujourd'hui d'occuper ce poste syndical au sein de son entreprise. Dommage toutefois que «l'individualisme tente à remplacer la solidarité», a souligné Aras Gozdana.

Deuxième intervenant, André Parrat, conseiller communal de Delémont et membre du syndicat Syna. Le Jurassien a lancé un appel à la création d'une association de défense des chômeurs.

Habillée du costume traditionnel de son pays, une représentante syndicale membre du groupe Rosas de Portugal est ensuite montée à la tribune pour motiver tous les travailleurs à faire de ce jour de fête un jour de combat.

L'anarchisme a eu le dernier mot hier soir sur la scène de la Salle de spectacles avec le discours virulent de Michel Nemitz. «Ils ont la puissance, nous avons le nombre. Rassemblons-nous et mobilisons-nous», a notamment lancé le responsable d'Espace noir.

La partie officielle terminée, place à la fête. La musique a donc pris le relais dans une salle comble avec tout d'abord le groupe Rosas de Portugal, suivi de la formation imérienne Trio Jazz et des DJ's de la coopérative Espace noir. Pour oublier la crise quelques heures. /mpr

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