La première équipe s'est classée 11e, après avoir tenu presque toute la course dans les six premières places. «Mais malheureusement, il y a eu quelques pénalités en fin de course.» La seconde équipe s'est classée 27e, «avec beaucoup de soucis, essentiellement matériels». Parce que les karts, «nous les louons mais ils sont tirés au sort», expliquaient le président du club Walter Tosalli et ses camarades Pierre-Alain Cardis et Yves Salus, vendredi soir au garage Asticher, à La Chaux-de-Fonds. On y organisait un apéro, avec film de la course, pour fêter cette troisième édition et remercier les sponsors. C'est que le budget avoisinait tout de même les 30 000 francs. Mais, à entendre nos pilotes, ça valait le coup. Ces karts roulant à 120 à l'heure, ces décharges d'adrénaline, le stress aussi, bien sûr, avec des «runs» de 45 minutes... «Sur le plan humain aussi, c'était une belle expérience. Nous, amateurs, immergés dans ce milieu pro!» Il n'y avait pas une seule fille parmi ces équipes, mais le Tosalkart club en compte quelques-unes parmi ses 40 membres actifs. Il s'entraîne à Levier, près de Pontarlier, et tient à démocratiser le sport auto. «A un moment, ça devenait un peu élitiste. Nous avons restructuré tout cela, pour mettre en évidence le plaisir, avant l'aspect performance.» C'est aussi un club formateur: «Les jeunes sont les bienvenus! On les encadre, on ne les lâche pas tout de suite, qu'ils ne fassent pas n'importe quoi», explique Yves Salus. «Nous, on est plus âgés, notre avenir de pilote est derrière nous, s'il a jamais existé!» /CLD