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Saint-Imier veut pédaler futé comme à Paris

Les socialistes imériens veulent encourager la population, les étudiants et les employés des entreprises à se déplacer à vélo. Ils proposent ainsi de créer un service de location, à l'image de se qui se pratique avec succès à Paris. Saint-Imier n'est pas Paname, mais entend faire aussi bien que Paris en matière de mobilité verte. Les socialistes du Conseil de ville se sont reposés sur l'expérience des vélos urbains de la capitale française pour déposer jeudi soir une motion allant dans le sens de la création d'un tel service dans la cité erguélienne. Ils ont relevé le succès de ce genre de prestations dans de grandes agglomérations comme Barcelone ou Lyon.

03 nov. 2007, 12:00

La comparaison entre Saint-Imier et les grandes villes s'arrête là. Les motionnaires veulent aussi que la Municipalité ne répète pas l'expérience lancée à La Chaux-de-Fonds, qui, selon l'un de ses instigateurs, Fabien Fivaz, est moribonde. Les organisateurs de ce service, aidés par l'Association transports et environnement, ont voulu jouer sur la confiance. Bien mal leur en a pris. La quarantaine de vélos roses mis à la disposition de leur ville ont subi la loi des casseurs et autres voleurs.

Saint-Imier est une localité pentue. Mais cela ne décourage pas les socialistes. «Les étudiants du Lycée technique, du Centre de formation des professions de la santé, ainsi que les employés de la zone industrielle de la Clef, sont les plus concernés», indique Clément Strahm dans sa motion.

Les motionnaires souhaitent encore que la Haute Ecole Arc soit approchée pour élaborer un système d'exploitation de ces vélos. Notamment par l'émission de cartes magnétiques. «Et, finalement, nous pourrions aussi encourager notre population à renoncer parfois à la voiture», conclut Clément Strahm. / PHC

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