La comparaison entre Saint-Imier et les grandes villes s'arrête là. Les motionnaires veulent aussi que la Municipalité ne répète pas l'expérience lancée à La Chaux-de-Fonds, qui, selon l'un de ses instigateurs, Fabien Fivaz, est moribonde. Les organisateurs de ce service, aidés par l'Association transports et environnement, ont voulu jouer sur la confiance. Bien mal leur en a pris. La quarantaine de vélos roses mis à la disposition de leur ville ont subi la loi des casseurs et autres voleurs.
Saint-Imier est une localité pentue. Mais cela ne décourage pas les socialistes. «Les étudiants du Lycée technique, du Centre de formation des professions de la santé, ainsi que les employés de la zone industrielle de la Clef, sont les plus concernés», indique Clément Strahm dans sa motion.
Les motionnaires souhaitent encore que la Haute Ecole Arc soit approchée pour élaborer un système d'exploitation de ces vélos. Notamment par l'émission de cartes magnétiques. «Et, finalement, nous pourrions aussi encourager notre population à renoncer parfois à la voiture», conclut Clément Strahm. / PHC