Née dans une famille de paysans, Marie-Hélène Lafon puise dans son Cantal natal le matériau de ses romans. Elle a pourtant quitté son milieu rural pour se consacrer à l’enseignement dans la banlieue parisienne, puis à Paris. Cette professeure agrégée a commencé à écrire tardivement, à 34 ans. En 2001, elle publie son premier roman, «Le soir du chien», qui décroche le Renaudot des lycéens. «J’ai eu le sentiment de manquer ma vie comme une vache qui regarde passer le train», dit-elle à propos de ses années passées à l’écart de la littérature. Auteure, aujourd’hui, d’une quinzaine de romans et no...