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Point de vue de Claude-Alain Kleiner: «Bien… Peut faire mieux!»

«Les entreprises auraient sans doute apprécié d’être félicitées pour leur pleine adhésion», écrit Claude-Alain Kleiner à propos de leurs efforts en faveur de l’apprentissage dual dans le canton de Neuchâtel. Comme d’autres personnalités locales, nous l’invitons à s’exprimer régulièrement sur des sujets d’actualité.

16 nov. 2018, 16:00
Dans le canton de Neuchâtel, l'apprentissage en entreprise progresse.

Comment ne pas se réjouir de l’augmentation du nombre d’apprentis en entreprise dans notre canton? Non pas pour les seules raisons économiques évoquées par la conseillère d’Etat, mais également à cause de l’adéquation ainsi observée entre les compétences individuelles de ces jeunes et leurs choix professionnels!

Dès lors, on souscrit à la satisfaction de la cheffe du département qui, au passage, aurait pu rendre à César – ou plutôt à son prédécesseur – ce qui lui appartient, puisque c’est bien ce dernier, avec la collaboration de Jacques-André Maire, qui, en 2009, mettait en œuvre cette politique volontariste d’insertion professionnelle par l’apprentissage dual.

Mieux encore, les entreprises auraient sans doute apprécié d’être félicitées pour leur pleine adhésion à ces pratiques professionnelles, offrant des places d’apprentissage. Adressons donc un satisfecit général à l’ensemble de ces acteurs qui, par leur engagement citoyen, contribuent à la réussite de tous!

De tous, oui… N'en déplaise à certains apôtres fatalistes du «seuil incompressible», qui estiment que la réussite de tous est un vœu pieux! A ces partisans de l’eugénisme scolaire, nous rétorquons que l’esprit de la République ne saurait tolérer ce déterminisme générateur de ségrégation et vecteur de rupture sociale.

Aussi, tentons de faire «plus et mieux» dans le domaine de l’insertion professionnelle… Par prévention, allons chercher les jeunes en difficulté, en amont du terme de leur scolarité obligatoire et dépassons la seule pratique des stages d’orientation pour viser l’insertion préventive! Ce sont ces élèves qui restent sur le bord de la route et qui, ensuite, disparaissent des statistiques officielles.

«Donner plus et mieux!», n’est-elle pas la devise de l’école de la République au sens de Jean Jaurès, Jules Ferry et Numa Droz?

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