Nommé récemment président du Conseil de l'Université de Neuchâtel, Antoine Grandjean n'a pas l'habitude d'user de la langue de bois. C'est donc un vibrant plaidoyer en faveur de la cohésion cantonale qu'il a lancé lors de la commémoration de la République célébrée par le Cercle du Sapin, sous la présidence de Christian Geiser, juge fédéral suppléant.
Antoine Grandjean n'a pas eu à se forcer pour être le vigoureux ambassadeur de l'Alma Mater neuchâteloise. Sans l'ombre d'un doute, il assène: "Oui, l'Université est essentielle à la cohésion cantonale." Il en est convaincu parce qu'elle crée des synergies et contribue à l'évolution de la société. Mais la condition pour y parvenir, c'est de retrouver confiance dans les institutions et de renforcer le canton. Car l'histoire de la République n'a pas toujours été l'amour fou et elle a laissé des traces. Le déplacement de l'Ecole d'ingénieurs du Locle à Neuchâtel et l'échec du...