Philippe Lazzarini, vous êtes de la Métropole horlogère et coordinateur humanitaire des Nations unies pour la Somalie depuis Nairobi. La Braderie, rendez-vous des Chaux-de-Fonniers expatriés dit-on, vient d'avoir lieu. Un regret?
Certainement. J'aurais même voulu que cet entretien puisse avoir lieu dans une guinguette! Cela fait des années que je ne suis pas revenu à la Braderie. Il faut que j'y songe, pour faire découvrir à ma femme, d'origine britannique, et à mes enfants cet événement chaux-de-fonnier.
Vous faites carrière dans l'humanitaire. Votre motivation a-t-elle ses racines dans votre jeunesse dans une ville qui a entre autres été un haut lieu du pacifisme?
Oui, ma motivation est liée à ma jeunesse. A l'Ecole de commerce de La Chaux-de-Fonds, j'ai eu des enseignants très ouverts au monde, des hommes de culture comme Francis Stähli ou Claude Darbelley. Je pense aussi au directeur de l'époque, Jean-Jacques Delémont. A travers eux, cette identité...