Nouvel orthopédiste nommé

09 mars 2008, 12:00

Pour conjurer les mauvais esprits qui prédisent que l'Hôpital du Jura bernois (HJB) n'accueillera à court terme que des patients atteints de maladies chroniques, l'établissement vient de nommer un nouveau chirurgien orthopédiste. Matthias Paul viendra ainsi renforcer l'équipe formée autrement de Giorgio Terazzi, pour le site de Moutier, et de Philippe Martignier, pour Saint-Imier. Matthias Paul ne se contentera pas de remplacer ses collègues lors des vacances ou autres indisponibilités. En sa qualité de troisième médecin chef, il tiendra sa propre consultation et amènera un plus à la palette des activités chirurgicale de l'HJB.

Le nouveau chirurgien a effectué sa formation médicale en Allemagne, à Fribourg en Brisgau tout d'abord. Lors de son premier poste d'assistant, il a appris les bases de la chirurgie à Munich. Arrivé en Suisse, il s'est perfectionné à Neuchâtel puis à Genève où il a été nommé chef de clinique. Après un bref passage à La Chaux-de-Fonds, il a continué sa formation en Suisse alémanique où il s'est spécialisé dans la chirurgie de l'épaule. Ceci ne signifie pas que le nouveau chirurgien se cantonnera à cette seule spécialité. «Dans un premier temps, je pense qu'elle occupera à peine le cinquième de mon temps», estime-t-il.

L'arrivée du nouveau praticien ne signifie pas que l'HJB devra procéder à des investissements considérables pour lui permettre d'exercer dans de bonnes conditions: «Le plateau technique est le même que pour des opérations du genou ou de la hanche» explique Giorgio Terazzi. «De plus, des plages horaires sont encore disponibles pour opérer.» Reste que suivant le développement de l'orthopédie dans la région, il s'agira peut-être de renforcer les effectifs, sachant que pour la pose d'une prothèse, en plus du chirurgien principal, deux médecins assistants sont sollicités: «Nous ne pouvons pas exclure de devoir augmenter l'effectif de l'équipe attribuée aux blocs opératoires», reconnaît Jean-Claude Chatelain, directeur de l'HJB. «La nouvelle structure nous contraindra à nous adapter. Mais aujourd'hui, nous avons encore de la marge.» / ddu