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«Motivé à outrance»

Sur la touche depuis le début des Mondiaux, Thibaut Monnet est éligible pour la suite de la compétition. «Je m'entraîne comme un forcené», confie l'attaquant valaisan des ZSC Lions.

30 avr. 2009, 11:08

Depuis le début des Mondiaux, Thibaut Monnet est l'un des derniers à quitter la glace après une séance d'entraînement de l'équipe de Suisse. Comme le gardien Daniel Manzato ou le défenseur Raphael Diaz. Les trois joueurs n'ont pas été qualifiés pour le début de la compétition. Ils ont observé leurs camarades en action depuis la tribune. «Nous étions en charge des statistiques lors des matches», précise le Romand au service des ZSC Lions. Dès aujourd'hui et le début de la seconde phase, Ralph Krueger peut annoncer trois joueurs supplémentaires. Ayant encore accueilli le défenseur Yannick Weber mardi, le sélectionneur national tranchera dans la journée, en fonction des adversaires.

«J'aimerais jouer, c'est clair. Je l'espère de tout cœur», lâche Thibaut Monnet sans se départir de son sourire. «Je suis motivé à outrance. Je suis en forme. Je suis certain de pouvoir aider l'équipe. Je n'ai jamais cessé de m'entraîner, comme un forcené, sur la glace mais aussi à vélo ou en salle de force.»

Au début de l'année, Monnet a écrit une page d'histoire avec son club, vainqueur de la Ligue des champions. Avec ses coéquipiers zurichois, il a connu des lendemains désenchantés: l'élimination par Fribourg-Gottéron en quatre matches en quarts de finale des play-off. «J'étais en forme, même si nous avons perdu. Après, cela n'a pas été facile de rester dans le coup durant deux semaines et demie sans gros entraînement ni match avant de me retrouver en camp avec l'équipe de Suisse», rappelle-t-il. «Ensuite, je n'ai certainement pas disputé les meilleurs matches amicaux de ma carrière... C'est le principe du hockey: le coach décide. J'ai été écarté du tour préliminaire, mais je suis déjà content d'être là, à Berne. La Suisse a réussi le parcours qu'elle voulait en gagnant deux matches et en réalisant une bonne performance contre la Russie.»

Orphelin de Monnet, avec qui il formait un duo percutant ces trois dernières saisons en équipe de Suisse, Julien Sprunger n'a pas le rendement attendu depuis le début des Mondiaux. Camarades de chambre, les deux Romands sont solidaires. Le Valaisan de 27 ans raconte: «A l'annonce de ma non-qualification, Julien m'a soutenu. Je n'étais pas effondré, mais cela n'allait pas de soi. Nous parlons beaucoup. Lui aimerait marquer un but... Je souhaiterais l'aider à le faire. Nous devons rester soudés.» Seule une équipe helvétique homogène pourra atteindre son deuxième objectif mondial: les quarts de finale. «Nous avons assisté au match Etats-Unis - Lettonie. Dans le tour intermédiaire, nous serons opposés à trois bonnes équipes», annonce Monnet.

Le Valaisan apprécie l'engouement autour de l'équipe de Suisse. «Durant nos matches, il y a une ambiance incroyable. Autour de la patinoire, c'est sympa pour les supporters. En ville toutefois, je peine à me rendre compte de ce qui se passe.» /PAM

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