A priori, aucun écolier du canton ne s'est retrouvé dans la rue à la suite du débrayage des enseignants.
Christian Berger, directeur du Centre des Terreaux, à Neuchâtel, ne sait pas combien d'enseignants de son établissement ont participé au mouvement. D'autant plus qu'on pouvait tout à fait monter au château sans faire la grève. "Les enseignants qui devaient se faire remplacer s'étaient annoncés." Sur les 160 enseignants du centre, tous degrés confondus, seule une dizaine l'avaient fait. Il a fallu trouver une solution pour 30 périodes. Pour certaines, les cours ont été donnés par des remplaçants, pour d'autres il y a eu du gardiennage. Comment le directeur vit-il ce moment particulier? Cette bataille autour du budget "intervient alors que le corps enseignant est dans un état de fatigue et de lassitude générale. Une situation due à la succession et l'accumulation rapide de mesures de réformes, depuis des années".
Dans le...