«Celui qui n'a pas le goût de l'absolu se contente d'une médiocrité tranquille», affirmait Paul Cézanne. A 20 ans, le philosophe français Fabrice Midal a rencontré le maître bouddhiste Chögyam Trungpa, dont la vie et l'enseignement l'ont beaucoup marqué, et qui décrit le mandala comme un «chaos ordonné». Mandalas, retrouver l'unité du monde nous propose d'en redécouvrir la puissance (époustouflante, la photo d'André Kilar, en page 81, en est un exemple parfait!), aussi bien à travers la doctrine bouddhique que dans la vision contemporaine du mandala. Les plus grands artistes tels que Kandinsky, Mondrian («Je sais que je suis l'un des artistes qui expriment le plus fortement l'absolu») ou Pollock («La peinture nous accorde au diapason du monde, nous en fait être le la et le là») ont aspiré à toucher à la racine de l'être; ils tendent à travers leurs uvres, d'une extrême complexité, à purifier l'esprit en amenant la paix dans le monde. Un déploiement de formes et de couleurs dont le rayonnement est incontestable.
«Mandalas: Retrouver l'unité du monde»
Fabrice Midal
Seuil
160 pages