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Lieux banals, univers oniriques

Le plasticien neuchâtelois Lucas de Lucas joue avec la réalité.

28 déc. 2011, 00:01
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Une femme suspendue dans le vide dans un parking de la Maladière désert, une Sainte-Cène iconoclaste immortalisée au coeur de l'Hôtel DuPeyrou, une gamine qui joue au petit mouchoir dans la cour du collège de la Promenade... Lucas de Lucas, Jean-Luc Corpataux de son vrai nom, met en lumière des lieux ordinaires de Neuchâtel et d'ailleurs, qui deviennent autant d'univers énigmatiques, voire oniriques.

"Je me suis mis à la photographie il y a quatre ans après dix ans de peinture. C'est un travail intense qui me prend toute mon énergie" , confie l'enseignant en arts plastiques à l'Ecole d'arts de La Chaux-de-Fonds.

D'origine fribourgeoise, l'habitant de Neuchâtel s'intéresse "à la condition humaine. L'enveloppe rend la scène décalée. Les lieux sont quelconques, mais je crée une atmosphère particulière. L'idée est de partir de situations habituelles pour créer des ambiances énigmatiques." Comme quand trois ours blancs poursuivent une belle femme brune, habillée...

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