CONTEXTE
Il y a quelques semaines, les cantons divulguaient leurs statistiques policières de la criminalité. Elles ont fait comme d’habitude les grands titres. Mais les chiffres sont présentés comme restituant la réalité de la criminalité, et non pour ce qu’ils sont: le reflet de l’activité policière. Parmi d’autres, le canton de Neuchâtel réclame des changements. Nous avons demandé son avis à un expert.
Si l’on en croit la statistique policière de la criminalité (SPC) 2016 (notre édition du 28 mars), La Chaux-de-Fonds figure en tête des villes les plus violentes de Suisse. De fait, on dénombrait en 2016 12,7 cas de violence pour 1000 habitants à La Chaux-de-Fonds, contre 11,9 à Bienne, Fribourg et Neuchâtel. Lausanne pointe à 10,9 et Zurich à 10,6. Cependant, à en croire les explications de la police neuchâteloise, ces chiffres sont trompeurs. La faute à la façon dont sont récoltées et restituées les données.
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