Une ancienne collaboratrice de Jean-Charles Legrix, à l'époque encore chef-comptable, s'était confiée sur les méthodes du politicien UDC le 6 juin dernier dans les colonnes de "L'Impartial" et de "L'Express". Elle revenait sur ce qui était arrivé à l'une de ces collègues.
"D'un jour à l'autre, sans préavis, on lui a dit que la jeune personne qui l'avait aidée pendant un certain temps serait dorénavant sa supérieure. On lui a avancé que si elle n'acceptait pas ce fait, elle serait virée, et que quelqu'un d'autre prendrait sa place. Jean-Charles Legrix a l'art de diviser pour régner. L'employée qui s'est retrouvée, du jour au lendemain, destituée de son rang est tombée malade. Elle a dû se faire suivre pendant des années, pour pouvoir s'en sortir."
A ce témoignage à l'époque s'ajoute aujourd'hui de nouveaux, notamment sur le site de la RTS.
Deux témoignages du même acabit sont cités et un premier audit de ses services à l'époque est même évoqué. "Il semblerait qu'il y ait eu des audits dans son service, et M. Legrix a été déplacé dans deux endroits différents. Ensuite, il a été remercié".
Un autre homme, cité par notre confrère de la RTS indique avoir été "témoin de 2 voire 3 cas de mobbing avéré dans son service, des situations de maltraitance psychologique".
En juin déjà, nous écrivions la difficulté des victimes à se faire entendre. "C'est compliqué de prouver du harcèlement. C'est une parole contre une autre. Mais plus de gens parleront, témoigneront, moins on pourra avancer qu'on en est au stade de la rumeur."
Aujourd'hui et avec les décisions de Conseil communal, on peut dire que ce stade est dépassé.