Le canton de Neuchâtel a mandaté un bureau d'expert pour évaluer le potentiel solaire des bâtiments, aussi bien privés que publics. Le but est de déterminer la surface de toiture dont l'orientation est plus ou moins favorable à l'installation de technologies solaires, a expliqué Thierry Pittet, conseiller en matière d'énergie du canton.
Les résultats devraient être prêts à la fin de l'année. Chaque propriétaire, de maison individuelle ou d'entreprise, pourra ainsi facilement évaluer le potentiel de son toit.
Parallèlement, une discussion a lieu dans le canton à propos de terrains improductifs - donc inutilisables pour l'agriculture ou la construction - où seraient mises en place des installations photovoltaïques. Pour l'heure, le projet en est à l'état de la discussion avec différents partenaires.
A La Chaux-de-Fonds, un projet concret prévoit différentes installations photovoltaïques au lycée Blaise Cendrars. Outre la production d'énergie, ce projet a aussi un but didactique.
Le canton de Berne a adopté une loi selon laquelle tous les bâtiments en sa possession devront être équipés d'installations solaires, dans la mesure du possible. La loi entre en vigueur dès l'an prochain. Là encore, une liste de toutes les surfaces se prêtant à des installations photovoltaïques est en préparation.
Bâtiments classés
Des obstacles à l'installation de panneaux solaires sont les dispositions relatives à la protection du patrimoine, rappelle le Neuchâtelois Thierry Pittet. On ne peut installer des panneaux sur des bâtiments classés ou dans une zone d'anciennes localités, alors même que leurs propriétaires le souhaiteraient.
Aujourd'hui, les panneaux sont souvent de grands rectangles sombres ou des facettes bleutées. Les tuiles solaires sont elles aussi munies d'une petite cellule photovoltaïque. Cette technologie, qui demande des investissements plus grands, n'en est encore qu'à ses balbutiements. /ats