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Les anciens de l'Ecole de commerce fêtent le centenaire sans chichis

Avec 500 anciens élèves totalisant plus de trois quarts de siècle de vie scolaire, le centenaire de l'Ecole supérieure de commerce de Saint-Imier a été samedi un succès sur toute la ligne. Les retrouvailles des anciens ont été chaleureuses, et l'esprit de fête a mélangé les âges. Cantonale depuis 2001, l'Ecole supérieure de commerce de Saint-Imier n'en demeure pas moins inscrite dans sa cité. D'ailleurs, la population locale s'est toujours mobilisée pour la maintenir. Les quelque 500 anciens élèves venus fêter samedi le centenaire de l'établissement y ont évoqué une «grande période» de leur vie. Avec, ensuite, un parcours qui les emmène parfois loin des réalités imériennes, comme celui d'Alice Hess Lombard, diplômée en 1960 et aujourd'hui établie en famille au Vietnam?

24 sept. 2007, 12:00

«Tiens, voilà la fille de l'inspecteur.» Les apostrophes étaient joviales samedi en fin d'après-midi. Les anciens se reconnaissent, se congratulent, avant de ressortir leurs photos de classe plus ou moins jaunies par le temps. Un peu plus loin, les plus jeunes se montrent les mêmes clichés les concernant, mais sur leurs téléphones portables. Les retrouvailles sont tellement bon enfant que personne ne semble écouter les discours officiels.

Jacques Misteli, le coordinateur de ce centenaire, ne s'en formalise pas. «Nous voulions privilégier ces moments de rencontres entre anciens, sans officialités inutiles», rappelle-t-il. Mais il a quand même tenu à saluer les plus anciens et les plus jeunes. «Ce sont 77 ans qui les séparent», a-t-il indiqué. Vincent Kleiner, le président du conseil scolaire, a souligné tout le bien de la formation dispensée dans cette école imérienne, la plus petite de Suisse par la taille avec ses 140 étudiants et ses neuf classes, dont trois alémaniques. «Je voulais devenir droguiste, mais faute de place d'apprentissage, j'ai suivi la voie commerciale pour ensuite faire un brevet d'avocat», a-t-il souligné. L'Ecole de commerce de Saint-Imier mène à tout?

Et cela avec l'apprentissage des langues avec assistance informatique. Les enseignants et les étudiants actuels ont aussi réservé quelques animations sympathiques dans les étages de ce bâtiment rénové. Le multimédia est omniprésent, mais cela n'a pas eu le malheur de rebuter les aînés. Ces derniers ont été prompts à prendre un coup de jeune, en rejoignant les étudiants sur la piste de danse de la grande tente abritant les retrouvailles. Et tant pis pour le bruit, qui s'est fait retentir jusque sur le «Pod imérien». Les récriminations anti-décibels ont été bien rares sous une tente animée par l'orchestre des Alpin Vagabunden? /PHC

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