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«Le passage aux escaliers»

11 déc. 2010, 12:38

Les récits de Vanoli s'articulent autour du quotidien. Ils forment un ensemble de méditations basées sur la description de l'environnement immédiat et du vécu intérieur, soit proposent des variations imaginées en résonance aux lectures de prédilection et à l'inclinaison pour le rock. Dans «Le passage aux escaliers», ces récits minuscules s'enchaînent, crescendo decrescendo, autour d'une histoire centrale, Le tour de Mont-Saint-Martin, d'une longueur et d'une intensité inhabituelle. Vanoli y décrit de manière systématique la succession des structures et des articulations de sa ville natale, dans un langage tout à fait original en bande dessinée, axé sur la topographie, en écho à certains écrits de Georges Perec. Il produit ainsi, à travers de magnifiques séquences, un diagnostic troublant sur la dissolution du tissu social et urbain, dont témoignent les stigmates d'un passé trop récent encore inscrits sur les murs, comme il dresse parallèlement un tableau sensible de la persistance du souvenir et des émotions à travers la pierre.

«Le passage aux escaliers»
Vincent Vanoli
L'Association
84 pages

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