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Le pari risqué mais réussi de l'improvisation

La dernière soirée du Festival Otherjazz, hier à La Chaux-de-Fonds, a tenu en haleine un public curieux d'entendre les propositions infinies d'un «autre jazz». Et c'est bien là le but du festival. «Faire découvrir une musique jazz alternative est toujours notre plus gros défi.»

14 févr. 2010, 15:32

Christophe Studer, président du Festival Otherjazz, est très satisfait de cette édition. «Le pari est réussi. Nous programmons des concerts courts, des petits moments de découverte qui ne lassent pas le public. Nous avons une autre dynamique, nous n'avons pas besoin d'artistes «accessibles» ni d'un public d'aficionados. Et les concerts sont plus généreux sous cet angle, avec un côté familial et surtout une confiance réciproque avec les artistes. Nous proposons des choses folles et le public est encore curieux.»

Dans l'intimité de la cave du P'tit Paris, la chanteuse Lindha Kallerdahl et la saxophoniste Lotte Anker se sont entendues à coups de rythmes et de mélodies, dans l'improvisation et la découverte. Le duo suédois a fait preuve d'une belle intensité, devant un public parfois décontenancé.

En deuxième partie, Bruno Amstad (voix) était l'invité du trio Mein einziger Freund. Quatuor pour l'occasion, il a mélangé des univers totalement différents, au gré des touches musicales de chacun. Accompagné par Michael Jaeger (saxophone ténor), Julian Sartorius (batterie) et Vincent Membrez (clavier), Bruno Amstad a joué avec sa voix, distorsions, résonances et sons étranges sur la palette. Des musiciens explorant tous les registres de leurs instruments. Des individualités qui ont réalisé un ensemble harmonieux et une magnifique prestation.

Un bilan très positif pour ce petit festival qui aime prendre des risques et sortir des sentiers battus. Ses soutiens et son budget, «dérisoire», lui permet d'être totalement libre. /jpe

Article complet dans L'Express et L'Impartial de demain.

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