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Le lieu sera habitable

Nouveau souffle printanier, dès dimanche, avec une exposition montée au Québec. Dès cet automne, l'intérieur de cette ferme historique sera réorganisé Ouverture, ce dimanche, de la nouvelle saison culturelle de la ferme du Grand-Cachot-de-Vent. Elle reprendra avec le vernissage d'«Echos parallèles», doublé d'un brunch animé par des élèves du Conservatoire de La Chaux-de-Fonds.

04 mai 2006, 12:00

Cette exposition présente une soixantaine d'oeuvres du collectif québécois Engramme. Elle témoigne de la «diversité et de la mixité des recherches de l'estampe actuelle», annonce le programme. Quant au brunch, avec des produits du terroir préparés dans la ferme, il permettra de récolter de l'argent. La fondation qui fait vivre ce lieu historique en aura bien besoin, puisque «d'importants travaux de rénovation seront entrepris dès cet automne et jusqu'en avril 2007», indique son président, Jean-Bernard Vuille.

Datant de plus de 500 ans, alors qu'elle n'était à l'origine qu'une construction boisée, cette ferme, agrandie en plusieurs étapes, a été récemment victime d'une méchante attaque de mérule pleureuse. Un redoutable champignon qui attaque aussi bien le bois que les pierres. Ce sont celles de la partie sud-est du Grand-Cachot-de-Vent qui ont été victimes de ce destructeur. Les endroits concernés, notamment la chambre basse, ont été démolis. Leur reconstruction a fait l'objet d'une réflexion sur un nouvel aménagement de cette vieille demeure qui a abrité jusqu'à trois foyers.

L'architecte mandaté pour les travaux, devisés à 350.000 francs, propose des «interventions contemporaines» dans ce lieu historique. «Chaque époque doit avoir son propre langage architectural», explique Marc Bertschi. La solution qu'il propose permettra de répondre aux voeux de la fondation de rendre le lieu plus confortable et habitable du printemps à l'automne. Avec notamment une cuisine, des sanitaires dignes de ce nom et un lieu de séjour. Ces pièces permettront une occupation saisonnière, d'avril à octobre. Chauffées, elles pourront être utilisées par les artistes qui exposent ou des invités. L'architecte explique que, «dans ce bâtiment qu'on peut lire comme un livre debout», les transformations envisagées «ne dénatureront en rien tous les éléments à conserver». / JCP

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