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Le Foyer de l'écolier et le Lions fêtent leurs jubilés sous chapiteau

Le Foyer de l'écolier fête ses 50 ans, tout comme le Lions club de La Chaux-de-Fonds, qui fut dès le départ son fidèle soutien. Le premier acte de ce jubilé s'est déroulé sous le chapiteau du cirque Starlight, qui pour sa part fête ses vingt ans. le Lions offrait au Foyer de l'écolier une représentation privée. Le Foyer de l'écolier de La Chaux-de-Fonds a été créé près de l'Usine à gaz, dans des baraquements occupés par les saisonniers italiens durant la belle saison. C'était en janvier 1957, sous l'impulsion de quelques personnes qui voulaient aider ces «enfants clé au cou», comme on disait.

17 mai 2007, 12:00

Aujourd'hui devenu fondation privée, le Foyer de l'écolier fête ses 50 ans, tout comme le Lions club local, qui dès le début a été son fidèle soutien, aux côtés des Eglises notamment. Le pasteur Auguste Lebet présida le comité pendant vingt ans.

Le but reste le même 50 ans plus tard: accueillir les enfants de l'école primaire, leur offrir le petit-déjeuner ou le goûter, les aider à faire leurs devoirs, jouer et bricoler avec eux, être à l'écoute. On compte 15 foyers en ville, 14 ouverts pour l'accueil de l'après-midi après l'école, et un ouvert le matin de 6h30 à 9h pour le petit-déjeuner. La fondation songe d'ailleurs à ouvrir une deuxième antenne, expliquent la présidente de la fondation Sylvie Schaad et le directeur du Foyer de l'écolier François-Xavier Jobin. Car la demande est en constante augmentation, il n'y a qu'à voir la liste d'attente... Le Foyer de l'écolier accueille plus de 340 enfants à ce jour et emploie une centaine de personnes, dont deux messieurs, et des collaboratrices jusqu'à 75 ans, «qui apportent la chaleur d'une grand-maman. Les enfants se confient volontiers à elles». Ces personnes travaillent bénévolement ou sont payées modestement 15 francs de l'heure!

La fondation du Foyer de l'écolier est reconnue d'utilité publique. Aidée par la Ville, elle travaille en étroite collaboration avec la direction de l'école primaire, mais doit recourir chaque année à une campagne de récolte de fonds, qui va d'ailleurs commencer sous peu. Pour son 50e, elle organisera en tout cas une journée officielle le 3 novembre au lycée Blaise-Cendrars et une plaquette commémorative sera publiée.

«Les enseignants reconnaissent nos efforts, ils voient la différence!», relève François-Xavier Jobin. «Notre premier but, c'est de continuer à exister pour aider ces enfants», poursuit Sylvie Schaad. «C'est une nécessité, de plus en plus. Il y a un souci d'accompagnement, d'action sociale.» On ne va pas laisser un enfant attendre sa mère au-dehors, même si c'est l'heure de fermer. /CLD

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