«C’est comme lorsqu’il y a un tremblement de terre. Pendant quelque temps il se produit des répliques sismiques», illustre Joël Corminboeuf, entraîneur du FC La Chaux-de-Fonds (FCC), pour résumer la situation actuelle de son club.
Sportivement et financièrement, les «jaune et bleu» sont loin d’être tirés d’affaire après les démissions de leurs ex-dirigeants vaudois, même si l’assainissement se poursuit au niveau économique. «Notre priorité est d’éviter la faillite lors de l’année de notre 125e anniversaire en 2019», insiste Jean-Pierre Massari, le président par intérim. «Nous espérons recevoir de l’argent de la part de certains sponsors prochainement pour continuer d’aller de l’avant.»
Pour l’instant, les dirigeants de la Charrière peinent à faire face à leurs obligations. Le comité élargi, intégré par l’ex-joueur Julien Prétot et d’autres anciens comitards, va faire de son mieux pour arranger la situation avant la future assemblée générale ordinaire qui devrait se tenir début décembre.
D’ici là, sur le terrain, les hommes de Joël Corminboeuf vont essayer de glaner quelques points lors de leurs quatre derniers matches avant la trêve (contre Breitenrain, Bavois, Stade Nyonnais et Stade Lausanne). Ce samedi après-midi (16h à la Charrière) face à Breitenrain (9e, 17 points), le Fribourgeois va peut-être aligner une équipe rajeunie après la très lourde défaite subie samedi dernier à Yverdon (1-8).
Si ce prochain adversaire paraît à la portée des Chaux-de-Fonniers, derniers du classement (6 points en 13 matches), leur entraîneur demeure réaliste. «Pour nous, il n’y a pas d’équipe faible», souligne l’ex-gardien de Xamax. «Il faut surtout éviter de continuer à commettre des erreurs et mieux profiter de celles de l’adversaire.» Pour cette partie, N’Diaye et Massari (blessés) seront encore absents, alors que De Freitas est incertain et Gomis de retour de suspension.
Confiance en Corminboeuf
Si certains ont tenté de remplacer Joël Corminboeuf, son président lui réitère sa confiance. «Il restera notre entraîneur au moins jusqu’à Noël», déclare Jean-Pierre Massari. «Je me demande qui pourrait faire mieux.»
Concernant d’éventuels renforts, rien ne va bouger non plus avant la pause. «A moins qu’un parraineur décide de nous offrir les services d’un joueur», glisse le président par intérim. Les retours sur le terrain de certains anciens pensionnaires de la Charrière, dont Julien Prétot, sont évoqués pour 2019, mais rien n’est fait. «Il faudrait déjà rembourser ce qu’on leur doit», note Jean-Pierre Massari.