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Le débat politique au lycée fait le plein

22 sept. 2007, 12:00

Le débat politique organisé par cinq lycéennes jeudi soir à La Chaux-de-Fonds a permis à certains étudiants d'avoir les idées plus claires. Une centaine de personnes ont rejoint l'aula du lycée Blaise-Cendrars pour écouter les six politiciens amenés à défendre leur parti respectif, à savoir Jean-Charles Legrix pour l'UDC, Sylvie Perrinjaquet pour le Parti libéral, Raphaël Comte pour le Parti radical, Nathalie Fellrath pour le Parti socialiste, Laurent Debrot pour les Verts et Pascale Gazareth pour le POP.

«Organiser un débat, c'est bien. Certains jeunes sont trop influençables. Ils n'ont parfois pas assez d'esprit critique face aux enjeux politiques», expliquait Jules, en 2e année, option philosophie. C'est quoi, au fait, la politique? «C'est en politique que se décide la façon dont on est géré dans la société. J'ai envie de donner mon avis», estimait Nicolas, 1re année en économie et droit. «Si certains jeunes n'ont pas envie de s'investir, d'autres se sentent concernés», poursuivait Yannick, «sensibilisé au monde politique depuis petit avec mes parents.» Des thèmes tels que l'endettement et la violence chez les jeunes ont suscité une belle participation du public. Parmi les lycéens, qui représentaient la grande majorité des participants, deux élèves de 9e année secondaire des Forges, Charlotte et Camille, ont craqué pour les Verts. «Les politiciens utilisent parfois des termes trop compliqués. Mais, des deux côtés, il y avait des choses justes.»

Nazia Monnin, une des organisatrices, s'est félicitée, à l'issue du débat, de l'engouement des lycéens, à l'instar du directeur du lycée, Patrick Herrmann, ravi. «D'abord, parce qu'elles se sont lancées toutes seules, sans aide. On ne leur a pas mis les questions dans la bouche. De plus, elles ne sont pas des professionnelles de la politique ni des médias. Je dirais que c'était un débat gentil, comme il y a 20 ans, sans que les intervenants soient interrompus.» A noter toutefois que certains étudiants auraient aimé recevoir un programme, afin de mieux préparer le débat. A la question «Les jeunes s'intéressent-ils à la politique?», Mathias, élève en 2e année option maths-physique, résume: «Ça nous concerne tous!» / mab

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