Le couple et le mariage vus par l'animatrice Martina Chyba

Journaliste et productrice à la TSR, Martina Chyba était de passage samedi à La Chaux-de-Fonds pour dédicacer son dernier ouvrage «Beauty Foule» (voir encadré). Une bonne occasion de demander à l'animatrice de l'émission «Scènes de ménage» ce qu'elle pense du mariage en ce week-end de salon.

21 janv. 2008, 12:00

Pour vous qu'est-ce que la vie de couple?

C'est beaucoup de travail, c'est compliqué. J'ai toujours pensé que je n'étais pas faite pour ça. La vie en couple est ce qui m'apporte le plus dans la vie. Avec mon mari, nous avons une vie de couple extrêmement traditionnelle qui nous apporte beaucoup de satisfaction. C'est du boulot aussi. Pas en terme négatif. C'est quelque chose qui se retravaille tout le temps. Il faut créer des moments, des instants, accepter qu'il y ait quelques fois... des scènes de ménage et y survivre.

Et le mariage?

Ce n'est pas la même chose. Longtemps, j'ai pensé que c'était une connerie. A un moment donné, les circonstances ont changé. A la suite de problèmes de santé, je me suis demandé qui pourrait décider pour moi. La chose qui m'a poussée à dire oui? En Suisse, le droit des pères est très limité. Si les enfants ne portent pas le même nom, ils ne peuvent pas figurer dans son passeport. Le père devait me demander une autorisation signée pour partir en vacances avec eux. Ce n'est pas juste. Finalement, j'ai compris cette argumentation.

Avez-vous fait un voyage de noces?

Je ne crois pas. Nous nous sommes mariés à la mairie de notre quartier pendant le G8 à Genève. Les rues étaient bouclées. Il y avait une dizaine de personnes avec nous. Le tralala autour, la robe, tout ça, ce n'est pas pour moi. Nous voyageons souvent. Ce sont tous des voyages de noces.

Vous êtes-vous déjà rendue dans un salon du mariage?

J'ai peut-être fait un sujet de reportage...

Quel accueil a reçu votre dernier livre?

Il a reçu un bon accueil. Oui, je crois. J'ai l'habitude des critiques avec la pression de la télévision. Quand j'ai lancé le premier, j'étais préparée. Il s'est bien vendu. L'accueil du deuxième est bienveillant.

Avez-vous un projet de nouveau livre?

Dans l'idéal oui. Il faut trouver le temps. Actuellement, je n'écris pas. Je vais recharger les batteries. La conciliation n'est pas simple. Je travaille à 100% à la télévision. L'écriture, c'est ma récréation. J'ai commencé à écrire à l'âge de dix ans. J'ai toujours dit que je voulais écrire. Pendant mes études de lettres, j'ai travaillé pour «La Tribune de Genève». Ensuite, j'ai été happée par le monde de l'image, la télévision. Plus tard, sur le coup de la quarantaine, j'ai croisé un éditeur qui a lancé le premier livre (réd: «2 femmes, 2 hommes, 4 névroses»). /DAD