«La Cour ne dit pas que la plaignante n’est pas crédible, ni que le prévenu est innocent», a souligné cet après-midi Pierre Cornu, juge à la Cour pénale de Neuchâtel. «Mais le résultat de l’appréciation des preuves laisse un doute, et cela suffit pour ne pas condamner le prévenu», a-t-il expliqué.
Condamné à 3,5 ans de prison en août dernier, par le Tribunal des Montagnes et du Val-de-Ruz à La Chaux-de-Fonds, ce père de famille était accusé par sa fille d’actes sexuels et de viols répétés, durant plusieurs années, entre ses 11 et 17 ans. L’homme avait tou...