Une bonne chose, vraiment? Les Chaux-de-Fonniers n'auraient-ils pas voulu se confronter à la puissance et à la science, bien plus grande que la leur, de l'Indonésien et du Tchèque? Pour apprendre, progresser, et recevoir une nouvelle leçon qui pousse à l'humilité. Ou réaliser l'exploit, pourquoi pas! «Même si je ne peux que me réjouir de notre chance en ce début de saison, je déplore cette situation, qui se reproduit chaque année. Certaines équipes ne jouent pas le jeu de l'équité» estime Jean-Michel Zürcher. Les fréquentes escapades à l'étranger de ses meilleurs joueurs démontrent une fois de plus la valeur économique du championnat de Suisse, qui n'offre pas les mêmes salaires que l'Allemagne, par exemple.
Dimanche, à Uzwil, Jérôme Maeder n'est pas passé loin d'épingler un premier nom prestigieux. Par manque d'expérience peut-être, il n'a pas assez serré le jeu en début de troisième set contre l'ancien champion de Suisse Jon Lindholm. Quant à ce bûcheron de Lucien Steinmann, il a fini par passer l'épaule en double avec l'aide de Pavel Uvarov. Enfin, la défaite en simple de Maria Uvarova s'explique par ses récurrents problèmes de dos, qui l'ont empêchée de tenir la cadence. Elle ne sera pas alignée ce soir contre Chiètres (19h30 aux Crêtets), l'équipe la plus faible du championnat. La plus faible, vraiment? Les Fribourgeois viennent pourtant de faire match nul contre le «champion» Bâle