Las... L'hiver a été si clément qu'un seul véhicule a été embarqué à la première neige sérieuse, début janvier. En particulier parce qu'il était sans plaques. Coup dur pour les finances, le budget fourrière ayant été évalué à 30 000 francs? «Non, on s'en tire pour quelques milliers de francs», répond l'ingénieur communal, Jean-Claude Turtschy, qui note que le parking est sur le domaine communal et que personne n'a dû travailler à l'accueil des véhicules. La Ville serait rentrée plus que dans ses frais si le propriétaire de l'unique «prise» de la saison, une fourgonnette, s'était manifesté au début du printemps. Pour trois mois de «pension», il aurait dû débourser plus de 9000 francs!
«Nous avons recherché le propriétaire, mais nous n'avons jamais pu le contacter», constate Blaise Fivaz, le chef du Service du domaine public. Comme personne n'a réclamé le véhicule, le dossier est passé au Service cantonal de la protection de l'environnement. C'est la procédure. Le dit service a repris les recherches et enfin publié un avis dans la Feuille officielle. «Si personne ne se manifeste, le canton dispose d'une législation sur les véhicules abandonnés qui prévoit qu'ils seront éliminés», explique son chef, Jean-Michel Liechti.
Ce sera probablement le cas de la fourgonnette, même si elle n'a pas l'air d'une épave. Elle a été évacuée hier à la décharge des Foulets. Triste fin d'hiver pour un si mignon petit utilitaire... / RON