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«La recherche de l'excellence est le mot d'ordre de la saison»

Neuchâtel Xamax retrouve la Super League une année après l'avoir quittée. Pour Gérard Castella, le «purgatoire» a duré cinq ans. Autant dire qu'il aborde la saison avec une énorme envie. Gérard Castella respire la détermination et la joie de vivre. «La Super League, ce n'est que du bonheur», lance l'entraîneur de Neuchâtel Xamax. «En mars 2004, je conduisais le minibus pour aller jouer à la Tour-de-Trême avec Lausanne. Il pleuvait des cordes et les cloches des vaches faisaient plus de bruit que les supporters...»

20 juil. 2007, 12:00

C'était la deuxième ligue interrégionale. Depuis, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts. A coups de promotions (deux avec Lausanne, une avec Xamax), le technicien genevois a retrouvé cette Super League qui le fuyait depuis son expérience avortée à Saint-Gall, en 2002, quand elle s'appelait encore LNA. «Je ne veux plus jamais quitter cette catégorie», assure-t-il. Ça tombe bien, Xamax non plus! Mode d'emploi.

La nouvelle catégorie «La pause a été très courte. Au début, on a eu du mal à digérer l'euphorie de la promotion. Psychologiquement, ce n'était pas facile de «tourner le bouton», de se dire qu'une nouvelle saison commençait. Nous devons tous progresser. Cela passe par un grand soin à apporter aux détails, que ce soit sur le plan médical ou de l'alimentation, par exemple. La perfection n'existant pas, la recherche de l'excellence est le mot d'ordre de la saison. Nous devrons nous adapter à un rythme plus élevé et faire preuve d'une concentration irréprochable. En Super League, chaque erreur a des conséquences plus graves qu'à l'échelon inférieur. »

La préparation «En ce qui concerne la condition physique, mettre tout le monde à niveau constitue la principale difficulté. Par exemple, Bättig et Merenda ont terminé la saison passée très éprouvés par des problèmes physiques. Malenovic et Chihab ont très peu joué, Everson pas du tout. Rossi et Joksimovic ont commencé la préparation plus tard. Nous avons beaucoup travaillé de manière individuelle.

En parallèle, il a fallu mettre en place une organisation de jeu qui s'adapte bien aux nouveaux joueurs. Notre base sera une défense de zone, à quatre. Pour l'animation offensive, nous disposons de plusieurs variantes. J'aimerais voir du mouvement, pas des positions figées. Je sais pertinemment que nous ne serons pas à notre pic de forme demain. Il nous faudra en tout cas encore deux semaines. Toutefois, les autres équipes seront aussi confrontées à des problèmes similaires...»

Les transferts «Chaque départ, chaque arrivée a été décidée d'un commun accord avec Jean-Marc Rohrer. Le président nous a fait confiance. Je suis satisfait de notre campagne. En tenant compte de nos limites budgétaires, s'entend. J'aurais évidémment souhaité que Mangane et Geiger restent. Malheureusement, nous n'avons pas pu rivaliser face à des clubs comme Sion et Young Boys. C'est assez symptomatique de notre statut. Je suis néanmoins convaincu que l'équipe est beaucoup plus forte que la saison dernière.»

L?état d?esprit «Le groupe, c'est ma marque de fabrique. La star c'est l'équipe. Je peux tolérer des fautes techniques, de placement. En revanche, je serai intransigeant quant à l'état d'esprit. En Super League, nous devrons être encore plus solidaires. Celui qui n'est pas capable de mettre son ego de côté pour le bien de l'équipe peut partir.»

Les objectifs «La première priorité pour un néo-promu est d'assurer le maintien. Tout ce qui vient en plus est du bonus. Ce qui n'empêche pas d'être ambitieux. Plutôt que de chiffrer une place finale, je veux poursuivre trois objectifs. D'abord pousser l'équipe à dépasser ses limites. Nous verrons bien où cela nous mène. Ensuite, permettre aux jeunes de s'affirmer. Enfin, j'aimerais que le public s'identifie pleinement à ce Neuchâtel Xamax.» / ESA

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