Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

La prison de Bellevue, véritable industrie

Les détenus de Bellevue effectuent des travaux de menuiserie, de peinture ou d’horlogerie pour des clients extérieurs. Le directeur de l’établissement veut développer ces ateliers et créer une vraie chaîne de production en prison.

25 avr. 2018, 14:19
Les détenus s’occupent entre autres d’étiqueter, d’assembler, de contrôler et de trier des pièces pour des sous-traitants horlogers.

«On ne va pas voler le pain à des Neuchâtelois, mais peut-être à des Chinois.» Urs Hausammann, le directeur de l’établissement pénitentiaire de Bellevue, à Gorgier, rêve de donner davantage de travail à ses détenus.

Condamnés à de longues peines, ces auteurs de délits effectuent des tâches destinées à faire fonctionner l’établissement, comme la cuisine, la lessive, la boulangerie ou le nettoyage. Mais ils réalisent aussi d’autres travaux pour des privés de l’extérieur, comme de la menuiserie, de la peinture, du conditionnement ou de l’assemblage de pièces horlogères.

«Nous voulons élargir encore notre clientèle.» Le rêve d’Urs Hausammann: installer une véritable chaîne de production industrielle à l’intérieur de la prison. Une main-d’œuvre bon marché pour les privés? Une concurrence pour les chômeurs? Interview.

Qui sont ces clients qui font travailler les prisonniers?

Il s’agit de privés ou d’entreprises qui souhaitent donner du travail à des détenus pour contribuer à leur...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias