Oui, la paroisse des Hautes-Joux a une vie très riche, et nombre de paroissiens s'engagent sans compter, apprécie François Aubert. Sur le plan financier, on voit une belle fidélité, «les collectes n'ont pas baissé, au contraire» et les comptes sont bénéficiaires.
Cela dit, la paroisse doit affronter des problèmes, à l'instar de celle de La Chaux-de-Fonds. La préoccupation la plus lancinante, c'est le manque de pasteurs. Actuellement, la paroisse a droit à un quota de quatre postes à 100%. Mais avec les départs et démissions (dont le départ fin juin du pasteur Pascal Wurz), la paroisse se retrouvera avec deux postes et demi. «C'est impossible!» Elle a certes entamé des démarches. Certaines paroisses du bas sont surdotées... Mais le quota cantonal est bloqué: pas possible de faire appel à des pasteurs de l'extérieur pour l'instant. Donc, en attendant que le Synode se prononce, en juin, «nous ne savons trop quoi faire en attendant... C'est un peu compliqué», résume sobrement François Aubert. «Mais je suis persuadé que nous trouverons des solutions.»
D'autre part, une enquête menée auprès des paroissiens a montré sans équivoque qu'ils tenaient aux cultes traditionnels dans les divers «lieux de vie». Par conséquent, il a été mis en place dès janvier un système de quatre cultes dominicaux présidés par deux pasteurs ou prédicateurs laïcs, avec aménagements d'horaires.
A souligner que la paroisse des Hautes-Joux va relancer des groupes de visiteurs, en collaboration avec la paroisse de La Chaux-de-Fonds. / CLD
Assemblée générale ce soir à 20h à la salle de paroisse des Ponts-de-Martel