Votre publicité ici avec IMPACT_medias

L'Hôpital neuchâtelois est né

Approuvé il y a un an par les Neuchâtelois, l'Etablissement hospitalier multisite a reçu son vrai nom. Son directeur général a présenté son équipe et ses projets hier à Landeyeux, où il a installé ses meubles Exit l'EHM, bienvenue à l'Hôpital neuchâtelois! C'est désormais ce nom qui désigne l'entité juridique de droit public regroupant les sept hôpitaux de soins physiques du canton de Neuchâtel. «Un nom porteur de sens plutôt qu'un sigle froid et hermétique», note la direction générale, qui a reçu la presse hier dans ses bureaux récemment aménagés à Landeyeux, au Val-de-Ruz. Plus précisément dans l'ex-bloc opératoire.

27 juin 2006, 12:00

Un an après avoir plébiscité l'Etablissement hospitalier multisite (EHM, donc), les Neuchâtelois voient cette structure prendre un tour concret. Nouveau nom, nouveau logo, nouvelle équipe de direction: les éléments de cet édifice de 570 lits sont en place. Pour la plus grande satisfaction de son directeur général, Pascal Rubin. Presque cent jours après son entrée en fonction, cet ancien cadre du Chuv (Centre hospitalier universitaire vaudois) a rappelé sa volonté d'allier soins de qualité et proximité. La nouvelle appellation va dans ce sens: elle doit, dit-il, «favoriser l'adhésion de tous les Neuchâtelois à leur hôpital». Et permettre à ses collaboratrices et collaborateurs (2700 professionnels de la santé, pour 1800 postes de travail) de s'y identifier.

«Nous n'avons pas créé une couche hiérarchique de plus»

Pour Pascal Rubin, la vocation de l'Hôpital neuchâtelois est de «rechercher l'efficience par l'intégration des sept sites». Le transfert du patrimoine des villes et des fondations vers la nouvelle entité étant désormais réalisé, il s'agit maintenant d'appliquer le mandat défini par la loi. Dont l'un des volets consiste à mettre en oeuvre la planification sanitaire définie par le Conseil d'Etat. «C'est cela qui fixe les missions des hôpitaux, décrites comme complémentaires. Si nous voulons y toucher, nous devons en faire la proposition au Conseil d'Etat», rappelle Jean-Pierre Authier, président du conseil d'administration. Et s'il était question de fermer un site? «Les sites figurent dans la loi. C'est au Grand Conseil d'en décider.»

Dans les prochains mois, les membres de la direction devront analyser les activités des différents établissements, en particulier les centres hospitaliers principaux que sont La Chaux-de-Fonds et Pourtalès, à Neuchâtel. Ils verront aussi à centraliser les activités «transversales», comme la gestion des salaires ou les ressources humaines.

Autre objectif: maîtriser l'évolution des coûts de la santé et tenir compte d'une enveloppe budgétaire amincie mise à disposition par l'Etat: «Ce n'est pas le moindre de nos soucis», reconnaît Jean-Pierre Authier. Economie exigée par le gouvernement: 25 millions d'ici 2009. «Une contrainte forte et des objectifs ambitieux», commente encore le président du conseil d'administration. Qui conclut en exprimant sa satisfaction. Celle d'avoir évité la pose d'une «couche hiérarchique supplémentaire», que certains craignaient. «Le chemin décisionnel ne sera pas plus long qu'avant.» /SDX

Votre publicité ici avec IMPACT_medias