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L'aura neuchâteloise est à rebâtir

Le lobbyisme cantonal en voie de professionnalisation partielle.

28 févr. 2015, 00:01
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Alain Ribaux est sur scène aux côtés de Laurent Kurth, le 11 février dernier: le public de la Salle de musique de La Chaux-de-Fonds crache quelques huées inhospitalières. Signe qu'un temps considérable a passé. Parce qu'à sa création, le bâtiment naissait dans le berceau mondial et prospère de l'horlogerie, pour l'agrément de patrons dont la population locale pouvait encore serrer la main.

Rideau. Soixante ans plus tard - le temps d'une vie - c'est la cacophonie politique, sur fond de désillusion économique: l'industrie est descendue de la plus haute marche du podium et le capitalisme mondialisé cache son vrai visage.

L'orchestration du monde est bousculée et l'image de la région en souffre. Ce n'est qu'une image, mais l'image est un capital. Il n'y a pas que les théoriciens qui le disent, les marques horlogères le savent aussi. Et aujourd'hui le canton de Neuchâtel, politiquement, accumule les déficits d'image.

Ce rouge...

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