Les ventes comme le bénéfice net de Kering ont progressé en 2015 et sa marque-phare Gucci a fini par retrouver la croissance. Le groupe français de luxe et d'habillement sportif entend "poursuivre sa trajectoire de croissance" pour 2016 et au-delà.
Au cours d'un exercice marqué par "un environnement macroéconomique et géopolitique plus complexe", Kering a vu son résultat net part du groupe progresser de 31,6% en 2015, à 696 millions d'euros (768 millions de francs), selon un communiqué publié vendredi.
Les ventes annuelles du groupe de François-Henri Pinault se sont établies à 11,6 milliards d'euros, en croissance de 15,4% en données publiées. Ce chiffre d'affaires est légèrement supérieur au consensus établi par le fournisseur de données financières Factset, qui tablait sur 11,44 milliards d'euros.
"En données comparables, ce chiffre d'affaires progresse de 4,6%, c'est la meilleure performance du groupe sur les trois dernières années, cette dynamique se reflète tout particulièrement sur les performances du quatrième trimestre avec une hausse de 8% du chiffre d'affaires en comparable", a souligné le directeur financier, Jean-Marc Duplaix.
Il a souligné que l'activité Luxe du groupe (+4,1%) avait été "portée par la dynamique des ventes dans le réseau de magasins notamment en Europe de l'Ouest et au Japon".
Vingtaine de marques
Le bénéfice opérationnel de Kering - qui détient une vingtaine de marques dont Gucci, Saint Laurent, Bottega Veneta, Balenciaga, Boucheron ou Puma - s'affiche pour sa part en léger repli de 1%, à 1,64 milliard d'euros.
En Suisse, Kering est notamment actionnaire majoritaire de Sowind Group, basé à La Chaux-de-Fonds. Ce dernier détient les montres Girard-Perregaux et JeanRichard. Le groupe hexagonal possède également la marque Ulysse Nardin, basée au Locle.