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Julien et Stéphanie forment un couple presque en or

Julien Fivaz a décroché son cinquième titre de champion de Suisse élite à la longueur, hier à Fribourg. Sa petite amie Stéphanie Vaucher n'a ramené «que» de l'argent à la maison. L'histoire est jolie, elle aurait pu être magnifique. Stéphanie Vaucher et Julien Fivaz forment un couple à plein temps. A la maison, au stade et au boulot, le mot d'ordre est d'être ensemble. Ils ont ouvert l'institut de beauté et bien-être Quetzal, à La Chaux-de-Fonds

04 août 2008, 12:00

Les tourtereaux ont poussé le mimétisme jusqu'à pouvoir être sacrés - ensemble - champions de Suisse du saut en longueur, ce week-end à Fribourg. Si Julien a comme prévu ramené de l'or de Saint-Léonard, Stéphanie, qui partait également favorite après avoir porté son record à 6m28 (meilleure performance suisse de la saison), a dû se contenter d'un collier en argent qui demeure son meilleur résultat en élite. Elle fut bronzée en 2006 en longueur et en 2007 à la hauteur.

«J'étais stressée, j'avais peur de ne pas assumer mon statut de favorite», avoue Stéphanie Vaucher, qui plaide la circonstance atténuante. «Je traîne depuis un mois une inflammation au genou gauche qui limite mon entraînement à de l'entretien. La douleur me déséquilibre parfois dans ma course d'élan. Je n'ai pas abordé ces championnats dans les meilleures dispositions.»

Dommage. Le couple Vaucher-Fivaz est passé tout près d'un doublé plutôt sympa. «Je vais travailler pour 2009», rigole l'athlète du CEP Cortaillod. «Julien est quasi sûr d'être champion s'il passe un saut. Moi, j'ai besoin de faire ma petite performance.»

Reste qu'il ne doit pas toujours être facile d'être entraînée par son copain... «Il y a parfois des prises de tête», reconnaît Stéphanie Vaucher. «Il attend beaucoup de moi et me fait profiter de ses expériences. Il sait comment arriver au plus haut niveau et quelles sont les erreurs à ne pas commettre. En plus, sa manière de s'entraîner me correspond bien, même si je n'ai pas les mêmes atouts que lui. Je joue plus sur la détente et la technique que sur la vitesse.»

Julien Fivaz s'envolera mercredi pour Pékin, où il prendra part à ses premiers JO. «C'était son rêve depuis qu'il était tout petit», glisse son amie. «Je suis contente pour lui et... soulagée! Il aurait mal supporté un échec et cela aurait déteint sur son humeur à la maison. L'athlétisme, c'est toute sa vie. Au début, il ne parlait que de ça! Mais il commence à faire la part des choses. L'ouverture de l'institut lui a donné d'autres responsabilités et lui a libéré l'esprit. Je préfère! Il a tendance à beaucoup parler avant les concours, pour se motiver. Moi, je préfère y penser toute seule...»

Stéphanie Vaucher participera le 9 août à une compétition à Ovronnaz. Ses yeux sont également tournés vers les championnats de Suisse par équipes (avec le CEP) de mi-septembre. Plus loin, elle a pointé les Européens en salle 2009 (minima: 6m45). /PTU

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