Quel système de santé pour le canton de Neuchâtel au 21e siècle? C’est à cette question que Laurent Kurth, accompagné de cadres du Département cantonal de la santé, a répondu hier lors d’une conférence de presse qui s’est déroulée dans les murs de l’école Pierre-Coullery, à La Chaux-de-Fonds.
Disons-le d’emblée: la vision du Conseil d’Etat n’a rien de révolutionnaire, et pour cause. Comme tous les cantons, Neuchâtel fait face à des problématiques connues: vieillissement de la population, augmentation des maladies chroniques (diabète, problèmes cardiovasculaires, maladies respiratoires, cancers, etc.), progrès de la médecine et des technologies, hausse des coûts de la santé.
Sur cette base, le gouvernement veut mettre en place «un seul réseau sanitaire cantonal», regroupant les acteurs publics (l’Hôpital neuchâtelois par exemple) et privés (les médecins de ville par exemple). L’objectif ne se limitant pas à soigner et à guérir, mais à «produire plus de bien-être physique, psychique...