Laurent Boulanger ne disposera pas de la grande salle des machines des Tuileries, où fut créé «Amour et Psyché» en 1671. Mais, en l’occurrence, du vaste plateau du théâtre du Passage, à Neuchâtel, que le Teatro Malandro d’Omar Porras investira lors de sa tournée, mardi et mercredi. Si l’énorme machinerie du 17e siècle n’a plus cours de nos jours – excepté dans de rares opéras à l’ancienne – les effets qui s’y déploieront n’en seront pas moins spectaculaires. Quitte à mettre le feu aux planches?
«Les apparitions sont accompagnées d’un peu de pyrotechnie et nous en rajoutons une petite couche aux saluts», raconte Laurent Boulanger, le responsable des accessoires et des effets spéciaux de cette fable où les mortels ont maille à partir avec les dieux de l’Olympe. «Le spectacle baigne souvent, aussi, dans des ambiances brumeuses, nuageuses, qui génèrent différentes fumées. Ces fumées deviennent presque un personnage.»