«Avant le déménagement, tout le monde se félicitait que Neuchâtel Xamax vienne jouer à La Chaux-de-Fonds» tient à rappeler le Conseiller communal. Hélas, les caprices de la météo et un calendrier conçu à l'emporte-pièce ont vite mis chaque partie dans l'embarras «et tout le monde se transmettait la patate chaude». Raison pour laquelle, Jean-Pierre Veya a tenu à mettre les choses à plat, via des rencontres avec les deux clubs.
«Il s'agit de considérer les problèmes de chacun, relève le politique. La situation avec Neuchâtel Xamax s'est apaisée et normalisée.» «Je suis conscient que la Ville a fait ce qu'elle pouvait. Il aurait certainement été possible de mobiliser plus de monde pour déblayer la pelouse. C'est le seul reproche que je pourrais formuler. Notre situation n'est pas aisée; ce n'est pas facile d'être toujours en exil, où les recettes sont nulles» plaide Sylvio Bernasconi.
Du côté du FCC, on la trouve un peu plus saumâtre, référence au match déplacé à Colombier en dernière minute la semaine passée - «Il y a eu un problème de communication à l'interne» plaide Jean-Pierre Veya. «Notre rencontre avec le Conseil communal a été constructive, assure toutefois Angel Casillas, président du FCC. Néanmoins, je souhaite que nous ne soyons pas laissés de côté. La ville doit défendre notre club et ne doit pas se laisser faire par la SFL.»
La convention qui régit le déménagement des «rouge et noir» a toujours donné la priorité à Neuchâtel Xamax. Chose, qui a plus souvent qu'à son tour prétérité le FCC. «Cette convention n'a aucune valeur juridique, reprend le président du FCC. La venue de Neuchâtel Xamax a plus détérioré l'image de la ville qu'elle n'a apporté de satisfactions.»
Mais il faut faire avec. Aujourd'hui, Neuchâtel Xamax et le FCC ont encore trois rencontres chacun à disputer sur la Charrière jusqu'au 13 mai. Sauf ultimes tatouillards gênants, les six rencontres devraient se tenir sans trop de soucis. «Le problème est derrière nous, confirme Sylvio Bernasconi. Nous voulons désormais nous concentrer sur nos dernières échéances.»
«Nous sommes toujours plus intelligents après. Désormais, nous voulons davantage anticiper en prévision de l'hiver prochain, ajoute Jean-Pierre Veya. Sans déployer des sommes faramineuses, nous ne pourrons toutefois pas réaliser de miracles.»
«A situations exceptionnelles, mesures exceptionnelles. J'ai toujours sensibilisé les autorités que nous possédions une buvette de huitième ligue» termine Angel Casillas.
«A Noël, notre stade sera terminé et tout sera fini» conclut Sylvio Bernasconi. Pour Neuchâtel Xamax tout au moins. / EPE