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Etats-Unis, pourquoi tant de haine?

L'Amérique, pays des contrastes. Sur ce thème, l'écrivain Daniel de Roulet s'est fait l'écho d'une conférence donnée en 1946 et de l'extrait sonore d'une autre, datant de 1972. Diffusé avant l'intervention de Daniel de Roulet, l'intervenant y racontait avec humour «l'une des pires choses que l'on peut faire aux Etats-Unis: faire pipi dans la rue...» Pour ce geste intrépide, un dangereux personnage passera trois jours en prison.

23 sept. 2006, 12:00

Jeudi soir au Club 44 de La Chaux-de-Fonds, Daniel de Roulet a actualisé ce problème masculin. Dans une nouvelle, - «Les vespasiennes d'Hillary» parue en 2005 dans «Chronique américaine» aux éditions Métropolis - Daniel de Roulet décrit son besoin pressant. Il renonce au parc public, là où la police «traque le pisseur clandestin».

Cafés ou bâtiments publics n'abritent que sanitaires hors-service ou interdits d'accès. Après quelques errances, il trouve son bonheur et parvient à se soulager dans des vespasiennes publiques, d'une propreté impeccable et désertes. Intrigué, il entend deux joggeurs expliquer pourquoi ils renoncent à cette cathédrale souterraine: «L'endroit n'est pas sécurisé».

«La machine d'Orwell»

Daniel de Roulet a brillamment exposé le rapport ambigu que nous entretenons avec les Etats-Unis. Par des lectures ou de franches anecdotes, il a insisté sur la distinction nécessaire et salutaire entre l'administration Bush et les habitants du Nouveau Monde. Il ne nie pas le patriotisme survolté ou la paranoïa sécuritaire, mais apprécie l'accueil réservé à l'étranger, «à chaque fois fantastique». Dans un texte inédit datant de fin janvier 2006, il décrit sa sensation au service de l'immigration, face à un automate, un douanier robotisé. La machine d'Orwell, lui demande de présenter son pouce, son visage... / JLW

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