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Elles veulent coucher la ville dans deux livres d'illustrations

Illustratrices, Catherine Louis et Marie-Anne Didierjean veulent publier deux ouvrages sur La Chaux-de-Fonds. Une incitation à la balade sur fond d'aquarelles. La commune soutient la démarche. Ils devraient paraître l'an prochain. «Pourquoi ne pas faire un concept de livre sur La Chaux-de-Fonds qui puisse s'adapter à d'autres villes?» Les illustratrices Catherine Louis et Marie-Anne Didierjean ont décidé d'y travailler ensemble. En fait, le projet est double. Elles comptent bien publier deux ouvrages, un destiné aux adultes, l'autre aux enfants. «L'idée est de faire voir la ville à travers des dessins et des croquis.»

16 juil. 2008, 12:00

Les autorités communales ont été contactées. «Faites-nous rêver, redécouvrir la ville avec des yeux neufs», ont-elles répondu aux deux femmes. Elles ont aussi garanti un soutien financier à ce projet. Une association a d'ailleurs été créée pour pouvoir bénéficier d'autres appuis, notamment celui de la Loterie romande.

«La Chaux-de-Fonds? J'adore. S'il y a une ville où je viendrais habiter, c'est La Chaux-de-Fonds. Et c'est fait», dit Catherine Louis, qui vient de s'installer dans un atelier à la rue Jardinière. Elle connaît la Française Marie-Anne Didierjean depuis plusieurs années. Elles ont étudié ensemble à l'Ecole des arts décoratifs de Strasbourg. «C'est stimulant de travailler à deux. Nous ne voyons pas les mêmes choses», confie Marie-Anne, qui connaît la ville «depuis des années». Elle n'en a pas moins «un ?il neuf».

«Nous nous complétons bien. Je suis plus dans le travail de la matière. Marie-Anne est dans le dessin», explique Catherine Louis. Pour l'instant, les deux femmes travaillent sur la base de photographies. Elles ont fait des premiers croquis de la Maison blanche de Le Corbusier sur la base de photographies. «L'idée, quand nous aurons le temps, est de croquer directement», glisse Catherine Louis. «Le dessin amène à avoir un autre regard sur les choses. On a envie de zoomer», ajoute-t-elle. «Il y a des détails partout. C'est vraiment étonnant», renchérit Marie-Anne Didierjean en évoquant l'architecture chaux-de-fonnière. Les deux femmes travailleront aussi en bibliothèque, «pour chercher des anecdotes. Les gens en sont friands.»

Le livre pour adultes «fonctionnera par quartier». Un plan - «où on localise bien les choses» - sera réalisé. L'ouvrage destiné aux enfants contiendra les mêmes itinéraires ainsi que des jeux, des énigmes ou des dessins à exécuter. Un chat servira de guide. Les deux ouvrages seront publiés aux éditions G d'Encre, maison dans laquelle Catherine Louis travaille aussi comme directrice de collection. Les deux femmes aimeraient bien les voir paraître en même temps que l'inscription au patrimoine mondial de l'Unesco. «C'est un immense travail», dit Catherine Louis. Et de souligner que, dans le domaine du livre pour enfants en langue française, la diffusion a passé de 450 à 7500 livres par année en deux décennies. / DAD

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