A la Halle aux enchères de La Chaux-de-Fonds, quelques personnes ont présenté leurs talents. Par exemple, une dame experte en gravure (manière noire, eau-forte, etc.) proposait d'initier les intéressés. Un autre «Sellien», habile dans le travail des joncs et le jardinage, expliquait sa démarche. Il y avait aussi une décoratrice connaissant nombre de techniques pour réaliser des panneaux d'information, des structures à base de treillis, du papier mâché ou du relookage de meubles. «Je propose des initiations à plein de techniques de bricolage», expliquait-elle.
Sur le stand d'à côté, une couturière offrait des retouches et divers travaux de couture, démontrant sur place son savoir-faire.
Il y avait aussi des gâteaux et autres petites choses à grignoter. Le catalogue, fort riche, comprend effectivement tout un volet culinaire, tant dans les demandes que les offres. Un secteur qui rivalise avec celui des langues (on y trouve même une demande d'hébreu) ou celui de la bureautique, l'administration et l'informatique. Les menus services quotidiens, tels que l'arrosage des plantes ou le baby-sitting, sont également nombreux.
Si l'on s'inscrit (10 fr. par année), on peut exposer ses demandes et offrir ses savoirs, le tout figurant dans le catalogue. Les contacts se prennent directement entre les personnes intéressées, qui fixent les valeurs en picaillons et les inscrivent sur des chèques. «Comme repère, nous avons fixé la valeur de l'heure à 25 picaillons», précise Marie-Jo Boillat, membre du comité. On peut aller jusqu'à 12.000 picaillons d'échanges par année. Une bonne marge pour apprendre soi-même et enseigner aux autres. / IBR
Renseignements: SEL, case postale 2033, 2302 La Chaux-de-Fonds